L’énergie qui prend vie ou le processus d’incarnation

Ce processus se déroule en plusieurs étapes de préparation et de transformation, portées par l’évolution. Dans le règne végétal, il répond à un cycle naturel

Dans le règne animal, il est mû par l’instinct de reproduction.

Chez le peuple humain, il commence tout d’abord par le choix volontaire de donner la vie, puis s’ensuit une période de gestation et de préparation qui aboutit à la mise au monde et enfin une plus longue période d’accompagnement, de guidance et de transmission des connaissances.

De nos jours, nous oublions majoritairement l’étape du choix et pourtant elle est primordiale par sa profondeur, vous allez comprendre pourquoi ci-après.

 

L’acte de concevoir une vie, un choix mûrement ressenti
Le choix de donner la vie ne se fait pas à tout hasard, ni sur un coup de tête, c’est une décision mûrement ressentie par le futur père et la future mère. Car de leur accord concerté, ils vont pouvoir donner les meilleures conditions pour la venue d’une nouvelle vie. Les futurs parents doivent être prêts intérieurement à accueillir l’enfant.

Le futur père et la future mère doivent être d’accord pour que cet enfant soit accueilli le plus favorablement possible. Ils doivent désirer cet enfant et se sentir prêts à l’accompagner et le guider durant son enfance et son adolescence, jusqu’à ce qu’il soit à son tour prêt à gérer sa vie par lui-même.

Lors d’une lecture, il y a longtemps, j’ai pu apprendre que dans les tribus amérindiennes et dans les anciennes castes japonaises, une fois que les futurs parents avaient mûri leur choix de concevoir un enfant, ils en faisaient part à toute la tribu ou la famille, ainsi soient ils recevaient la bénédiction du Grand Sage ou du Patriarche, si les constellations et tous les éléments étaient favorables, soient ils recevaient des conseils judicieux leur suggérant de patienter. Et du moment que la bénédiction était reçue par le Grand Sage, toute la tribu supportait énergétiquement le couple durant tout le processus, avant la conception et jusqu’à l’enfantement.

Le couple devait alors observer entre une semaine et 10 jours de continence sexuelle volontaire, une période d’intériorisation pour se placer dans la fréquence la plus élevée, la fréquence d’Amour afin d’entrer en connexion avec l’enfant à venir, une connexion d’âme à âme, avant la date ou la période de conception la plus favorable indiquée par le Grand Sage. Cette connexion permettait de lui signifier leur bonheur à accueillir un nouveau né et l’honneur que cela représentait pour eux que l’enfant les ait choisis comme gardiens de son Amour durant les années où il ne serait encore prêt à s’en occuper de lui-même.

 

Le rôle des parents
Le rôle du père est d’offrir la sécurité à la mère qui va pouvoir se dévouer à la gestation du petit être durant les 9 mois que dure la grossesse.
Le rôle de la mère consiste à prêter son corps pour offrir à l’énergie d’Amour la chance de s’incarner, de se densifier dans la matière sous la forme d’un corps, un petit être dont ils prendront soin tous les 2 une fois qu’il sera venu au monde. Son corps est en effet conçu pour former un nouvel être.

 

La grossesse, une période d’ajustements
La période de gestation est un moment privilégié pour entrer en communion avec l’enfant à naître. Une période pendant laquelle le corps se prépare et se transforme pour offrir les meilleures conditions de développement pour le fœtus. Une période durant laquelle la mère fait le lien entre l’enfant à naître et le père. Autant est-elle en connexion directe, autant elle fait l’intermédiaire avec le père.

Au moment de la conception, les parents s’étaient préparés comme pour une célébration et abordaient leur union de manière sacrée, conscients qu’ils allaient concevoir dans l’Amour, pour recevoir l’Amour.

Puis la gestation en elle-même, telle que nous la connaissons débutait, l’embryon devenait fœtus, le fœtus devenait bébé et enfin le nouveau né était prêt à faire son entrée dans notre monde, dans le petit corps qui avait mis 9 mois à se développer avec toutes les fonctions vitales nécessaires à sa nouvelle aventure.

Durant toute cette phase de gestation, le père et la mère, ainsi que la tribu renouvelaient quotidiennement leurs bénédictions pour le bébé et remerciaient l’Univers de leur avoir confié un si beau cadeau. Le corps de la femme s’ajustait au fur et à mesure que les mois passaient, la mère donnait de bons soins à son corps et entretenait la joie en elle, alors que le père veillait à ce qu’elle ne manque de rien afin qu’elle soit la plus sereine possible.

Et enfin, le travail de la naissance débutait, au jour choisi par le bébé.

 

L’enfantement, le jour le plus magnifique
Lorsque le bébé est prêt à sortir du ventre de sa mère et que le corps de la mère est prêt à expulser le bébé, le travail commence. La mère perd ou pas les eaux, mais ce qui est constant, c’est que les contractions sont de plus en plus régulières et intenses, et plus elles sont rapprochées plus la naissance est proche.

 

Vécu du côté de la mère sans conscience particulière des énergies en jeu
Il s’agit d’un acte douloureux, voire traumatisant pour certaines qui ont peu été soutenues ou peu préparées ou qui ont tout au long de leur grossesse entretenu l’idée que les douleurs de l’enfantement sont insupportables et donc cultivé une peur exagérée.

Certaines femmes demandent même la césarienne d’office alors que leur corps peut mettre au monde naturellement leur bébé, juste par peur d’avoir mal…

Je ne le juge pas, je sais simplement par expérience que le corps de la femme est fait pour faire naître l’enfant après l’avoir porté de longs mois durant.

Il est toutefois important que la future mère soit bien accompagnée et entourée durant la grossesse pour être rassurée et connaître les mécanismes de l’accouchement. Ainsi elle se familiarise avec un processus qui ne doit pas lui faire peur mais plutôt voir la naissance comme une magnifique délivrance pour elle-même et son bébé. Après tout, c’est dans la logique sachant que l’enfant ne peut être retenu volontairement dans le ventre ; lorsqu’il est prêt à sortir, rien ne sert de se battre contre, au contraire il vaut mieux accompagner le mouvement naturel. Et c’est en cela que préparent les cours d’accouchement sans douleur que nous connaissons en occident. C’est bon de se faire accompagner et de se préparer psychologiquement à ce fabuleux événement.

Il est bon d’apprendre par des sages femmes qui font naître des bébés chaque jour, comment se déroule cette étape, ce qui se passe réellement dans le corps, puis comment gérer et accompagner les contractions.
En étant bien consciente du phénomène, la femme peut vivre son accouchement dans le plus grand enthousiasme et la plus grande joie.
Ce qui importe c’est qu’elle soit bien préparée et entourée de l’équipe avec laquelle elle se sent le plus en confiance.

Il est important également qu’elle sache reconnaître les signes qui indiquent que l’accouchement se déroule bien ou au contraire qu’il y a un problème, et qu’elle fasse confiance à son médecin gynécologue ainsi qu’à la sage femme. En effet, lorsque tout le monde travaille de concert, que chacun sait ce qu’il fait et le fait au mieux, tout se passe merveilleusement.


Expérience personnelle
J’ai vécu mes 3 accouchements de manière bien différente. Le contexte est que je ne voulait pas de césarienne ni de péridurale. C’était très clair pour moi, je voulais connaître la réalité de l’enfantement.

Pour mon premier enfant, j’ai pourtant eu une césarienne en urgence. Il se présentait par le siège et bien que tous les examens préalablement montraient que le bébé passerait sans souci par les voies naturelles en restant en siège, position qui apparemment lui était confortable et qu’il avait adoptée depuis plusieurs mois, le jour de l’accouchement, ma gynécologue qui savait gérer un accouchement par le siège et avec qui on avait longuement discuté et qui connaissait ma position était en congés et sa collègue de garde ce jour-là ne faisait pas d’accouchement par le siège quand il s’agissait d’un premier enfant, vu que le bassin de la mère n’était pas formé au passage de la tête du bébé. Cela faisait quelques semaines qu’on essayait de faire tourner le bébé pour qu’il place sa tête en bas, mais rien à faire. Et la dernière tentative déclenchant systématiquement des contractions, la sage femme n’a pas insisté, et c’est le soir même qu’il est arrivé !
C’est comme ça que je me suis retrouvée au bloc pour une césarienne avec rachis anesthésie, une anesthésie plus lourde que la péridurale…
J’ai mis longtemps à m’en remettre surtout que je voulais absolument allaiter mon enfant et que l’allaitement m’interdisait la prise des antalgiques…
Mais mon enfant était en pleine santé et c’est ce qui importait.

Pour mon second enfant, 2 ans plus tard, je lui ai parlé dès avant ma grossesse, il était une fois de plus clair pour moi, que je voulais vivre un accouchement par les voies naturelles. J’avais fait tous les examens nécessaires pour vérifier la solidité des cicatrices (extérieure et intérieures) et je connaissais tous les signes qui au cours de l’accouchement m’auraient permis de savoir que je devais me résigner à une autre césarienne. J’ai vraiment été très bien renseignée et guidée. Et durant la grossesse, je disais à mon bébé de se mettre la tête en bas afin qu’on vive cette expérience ensemble. Et le bébé est toujours resté la tête en bas, jusqu’au jour de l’accouchement.
Cependant, arrivée à la maternité, la sage femme lit mon dossier et me dit « ok, césarienne puisque vous en avez eu une pour le premier, c’est d’office césarienne. » Entre 2 contractions, je lui dis « Non !!! pas question, appelez ma gynéco, on en a parlé et fait tous les examens de vérification, tout est ok pour un accouchement normal !!! »
Elle s’absente 2 minutes qui me semblent une éternité, puis elle revient pour me dire ok on le tente. Pfiou !!!
Comme j’avais des contractions très très fortes dans les reins, un assistant qui accompagnait la sage femme (heu oui, ma gynécologue n’a jamais eu le temps d’arriver pour la naissance de mes enfants… je fais partie de celles qui accouchent très vite) a eu l’idée de me mettre un masque sur le visage pour me faire respirer un gaz qui devait soit-disant apaiser la douleur des contractions. Très docile j’ai inspiré puissamment deux fois mais au lieu de soulager mes contractions, je me sentais en perte de ma force et de mes sens… je me sentais dissociée de mon corps, mon corps recevant de plein fouet les contractions et moi ne pouvant rien faire pour l’apaiser par la respiration. J’ai enlevé d’un coup le masque et respiré tout aussi puissamment l’air libre, je me suis sentie revenir dans mon corps pour accompagner mon corps à chaque nouvelle contraction et voilà en 3 poussées, le bébé était né, déposé sur mon ventre.

Pour mon troisième et dernier enfant, j’ai renouvelé mon souhait de connaître un accouchement totalement naturel, sans césarienne, ni anesthésiant d’aucune sorte.
Comme le bébé était encore haut et que j’ai refusé gentiment la péridurale, la sage femme m’a fait mettre un grand drap autour de mon ventre, comme un grand pagne, et marcher dans le couloir de la maternité, à proximité de la salle d’accouchement, pour aider le bébé à descendre de quelques centimètres. Au bout de 45 min, elle a contrôlé l’ouverture du col de l’utérus et m’a dit encore 15-20 min de marche.
Après ce délai, elle m’a de nouveau contrôlée puis demandé si j’acceptais qu’une jeune stagiaire assiste à mon accouchement, j’ai dit avec plaisir. Nous avons bavardé une dizaine de minutes, ri beaucoup, elle a fait un dernier contrôle en disant « on y est, prête ? On va accueillir bébé ».
Elle a rompu la poche des eaux, j’ai fermé les yeux pour être pleinement dans mon ressenti, la sage femme me guidait par ses mots précis et ses paroles encourageantes et en quelques minutes j’avais mon bébé sur le ventre à prendre sa première tétée.
La sage femme, Scarlett, m’a félicité pour cet accouchement exemplaire, heureuse aussi pour sa stagiaire, et m’a dit vous auriez pu accoucher comme une indienne :). Et là m’est revenu cet épisode de quand j’étais enfant… ça a fait « mais oui c’est vrai !! » Quand j’étais enfant, j’avais vu un épisode d’une série pour enfants qui se déroulait à l’époque des cow boys et des indiens en territoire américain.

Une squaw est prête à accoucher, quitte le village et s’enfonce dans les bois. Elle a juste le temps de faire un tapis de feuillages au sol entre deux arbres, puis saisit de ses deux mains des branches des arbres au-dessus d’elle, puis elle fait naître l’enfant, debout, tout à fait naturellement et sans hurlement, sans peur. Quelques heures plus tard, elle rentre au village, son enfant dans les bras pour le célébrer avec tout le village.

J’ai toujours gardé ce souvenir qui était pour moi l’accouchement exemplaire, et ce dont est capable toute femme, hors complication bien entendu.

C’était donc un magnifique compliment de la part de la sage femme qui me disait que les accouchements sans péridurale étaient de nos jours extrêmement rares, vu que la péridurale était devenue la norme.

 

Conscience et corps physique
Durant la grossesse, la parcelle d’énergie d’Amour provenant de l’Univers voulant vivre l’expérience des sens et ayant choisi son cadre d’évolution sur Terre, c’est à dire, son père, sa mère, sa famille et son environnement terrestre (lieu géographique, culture, aptitudes et connaissances des parents), reste en lien avec le petit corps qui se développe et va être le sien tout au long de sa période d’incarnation. La conscience cosmique et la forme humaine vont être intimement unis jusqu’à ce que le corps ait atteint sa limite de fonctionnement, soit par la vieillesse et donc dégénérescence des cellules et fin de vie naturelle du corps, le cœur cesse de battre et le souffle quitte le corps, soit par l’arrêt soudain du cœur et le départ du souffle de vie en raison d’une maladie ou d’un accident. Dans tous les cas le corps physique est temporaire alors que le corps d’énergie est intemporel. Et c’est l’union consciente des deux qui va permettre à l’individu de se déployer en utilisant au mieux ses capacités infinies par le biais de son corps fini. Et c’est cela l’évolution… la conscience qui vibre complètement dans le corps qui la laisse le guider dans toutes ses expériences terrestres, en prenant soin du corps physique avec beaucoup d’Amour. Ainsi le corps vibre d’Amour et vit par Amour, toujours mis en mouvement par l’énergie d’Amour.

 

Vécu dans l’énergie, voici ce qu’est la naissance d’un nouveau né
Le corps de la femme est calibré pour donner la vie et en tant qu’énergie, c’est un être d’énergie qui transfert une parcelle de l’énergie d’Amour universelle dans un nouvel être d’énergie, sous la forme d’un petit corps aux fonctions vitales automatiques fonctionnelles après 9 mois de gestation.

Durant la grossesse, le petit corps se développe et prend de plus en plus son apparence que l’on découvrira à sa naissance. Et lorsque le corps est fonctionnel, au moment de l’accouchement, l’énergie d’Amour s’installe totalement dans le corps du bébé.

C’est comme un toboggan énergétique, le toboggan étant le corps de la mère à travers lequel l’énergie d’Amour, la force d’Amour, cette puissante Lumière qui vient de l’Univers, se propulse dans le nouveau petit être, lui donnant l’impulsion pour s’engager dans le bassin de la mère et se frayer le passage en dehors du ventre de la mère dans le rythme des contractions d’expulsion. La mère est alors un canal de passage de l’énergie qui prend une forme.

Dans le plan de l’énergie, l’enfantement est une merveilleuse expérience d’Amour manifestée par la douceur, la puissance et la joie.

 

Le Baby Blues
Tout au long de la grossesse, la mère est bénéficie de la Présence d’Amour qui se développe dans son ventre. Et c’est cette présence d’Amour qui fait que la mère est radieuse et se sent comblée. Elle porte de l’énergie d’Amour dans sa matrice.

L’énergie d’Amour présente durant 9 mois dans le corps de la femme mère est extrait lors de la mise au monde du petit être qui n’est autre qu’une charge d’Amour Inconditionnel.
Voilà pourquoi certaines mères ne sont pas capables de se séparer de leur enfant.
Certaines le considèrent comme un objet leur appartenant, une possession précieuse dont elle ne peuvent se défaire sous peine de dépérir, de perdre leur propre vie. Elles sont incapables de couper le cordon ombilical énergétique… ne sachant pas comment combler le vide d’amour en elles.

Si on leur apprend à se remplir par elles-mêmes de cette fabuleuse énergie d’amour, de retrouver le lien avec leur propre Source et de la cultiver en elles, plutôt que de passer par procuration et vampiriser l’énergie d’Amour d’un autre, elles auraient un comportement sain, de non attachement et de non dépendance affective, n’ayant aucune peur de « perdre » leur enfant ou de se sentir délaissées. Elles comprendraient qu’il est nécessaire de le laisser partir après l’avoir soutenu et encouragé durant toutes les années où leur rôle était de les guider et les aider à révéler leur potentiel, jusqu’à leur indépendance.

 

Nos enfants ne nous appartiennent pas…
Le bébé n’appartient donc pas à la mère, pas plus au père, ni à aucun autre membre de la famille. Le bébé est un être à part entière.

Le rôle des parents et de la famille est de prendre soin du bébé, de lui donner tendresse, amour, écoute, douceur, des limites selon son âge, des limites étant des repères lui assurant sécurité et confiance en lui, des limites évolutives à mesure qu’il grandit, prend de la force et de l’autonomie. En aucun cas des limites restrictives et emprisonnantes visant à le garder petit toute sa vie.

Il s’agit d’un accompagnement, d’une guidance, de lui procurer les connaissances et l’apprentissage qui lui sont nécessaires pour forger son propre caractère, sa propre individualité, afin de le voir s’épanouir, d’être conscient de l’Amour qu’il est, et lui apprendre à transmettre cet Amour vibrant à son tour. Et cela jusqu’à ce qu’il soit capable de prendre son envol.

Les parents gardent un œil vigilant mais n’interviennent pas outre mesure et surtout ne prennent pas le contrôle de tous ses faits et gestes comme une marionnette. Ils se préparent à le laisser partir lorsqu’il sera prêt, en même temps que l’enfant se prépare à s’en aller quand il sentira que c’est le moment. C’est une danse entre eux, un jeu subtil… l’enfant montre ses aptitudes, les parents sont rassurés et le laissent prendre plus d’aisance, sans précipitation. Il évolue et se déploie à son rythme. Puis lorsqu’il est prêt il le fait savoir, alors les parents, avec bienveillance, amour et joie le laissent poursuivre son propre chemin.

 

La connexion à l’Univers dès la naissance
Afin d’éviter le Baby Blues, il serait bon d’apprendre à reconnecter l’enfant à l’Univers aussitôt sortis de la matrice. Non seulement cela permettrait à l’enfant de savoir très tôt qu’il est en contact direct avec la Conscience Cosmique mais aussi à la mère, le père et toute la famille, à être eux-mêmes en lien avec la Conscience Cosmique, et ainsi chacun étant alimenté directement par la Source d’énergie d’Amour, ne chercherait plus impérativement à combler un mal être intérieur en prenant pour eux l’énergie d’Amour de leur progéniture.

Notre devoir fondamental est de leur prodiguer de bons soins, de garder un œil vigilant sur eux, d’être bienveillant envers eux, d’être la Présence que nous sommes de toute éternité et leur montrant l’exemple de ce que c’est que vivre par Amour. Ainsi nous leur offrons un cadre sécuritaire (pas de cadre ou un cadre trop rigide empêchent un développement et une expansion saine) équilibré indispensable à leur développement.

Apprendre à les connecter à leur propre cœur dès le plus jeune âge, ainsi ils sont en connexion avec l’Univers, la force de Vie qui les guides. Ils apprennent à se tourner en eux-mêmes en cas de difficulté, avant d’aller courir de partout pour trouver quelqu’un qui voudra bien les écouter, écouter le flot de leur mal être qu’ils sont prêts à déverser pour se soulager, mais qui au final n’est pas traité le moins du monde, car la seule réponse valable sera celle qui émergera de l’intérieur de leur être et non de toutes les suggestions reçues de droite et de gauche.

Apprendre à se centrer et se recentrer dans l’énergie d’Amour, en période d’agitation, de panique, de douleur, de traumatisme, est essentiel pour traverser le plus sereinement possible, dans la plus grande confiance qui soit, tout ce qui secoue et cherche à éprouver notre Amour intemporel, cet Amour que nous sommes, que nous portons en nous. Mais il faut avant tout, pour devenir un adulte équilibré et responsable de son énergie d’Amour, être conscient de cette énergie qui vibre en nous. Il est nécessaire que nos parents nous offrent un périmètre d’Amour et nous soutiennent dans l’énergie d’Amour, encore plus certainement lorsque enfant nous traversons des émotions bouleversantes ou troublantes. Être entouré de la présence d’Amour dans ces périodes de peur, permet en effet de les dépasser plus facilement et de ne pas somatiser. C’est une des fonctions des parents, s’assurer qu’en tout temps, leur enfant ne soit pas submergé émotionnellement et revienne à l’Amour qu’il est. Lui rappeler qu’il est Amour et que même si une fréquence extérieure le perturbe, il est aimé pareil par ses parents et il peut revenir à chaque instant à cette énergie d’Amour, à cette fréquence plus élevée et réparatrice. Ainsi, il ne laisse aucun trouble s’installer en lui.

Le choix du cadre familial

La conscience qui s’incarne fait un choix judicieux de l’environnement dans lequel elle va vivre sa vie terrestre depuis le corps physique qui a été amoureusement préparé pour elle.

La conscience qui se sent accueillie à la naissance par sa famille, va vite se sentir en confiance et en sécurité, et va pouvoir se déployer en toute sérénité, ayant le goût d’apprendre ce que ses parents auront à lui transmettre, toutes les informations nécessaires pour savoir comment se comporter, toutes les règles de sa société, de sa culture, de sa religion, du fonctionnement de son corps, de l’Univers vu depuis la Terre. Évoluant dans un cadre d’Amour, la conscience est guidée et accompagnée à révéler et exploiter librement tout son potentiel, bien entendu dans les limites du cadre déterminé par son conditionnement initial. Cependant, ce cadre est relativement vaste pour la conduire vers l’acquisition de sa pleine autonomie, de sorte qu’elle quitte ses parents pour gérer sa vie par elle-même, dans le respect de son corps physique et dans un bel équilibre psychique, poursuivant ainsi son déploiement en harmonie avec l’Univers.

La conscience qui au contraire ne se sent pas accueillie et dont le corps ne reçoit pas de marque de tendresse, d’affection, d’Amour, ne va pas pouvoir se déployer selon la logique de la force de Vie. Elle va se retrouver prisonnière de son corps physique qui se mettra en mode sécurité, auto protection vis à vis du monde extérieur. Et intérieurement, l’espace sera limité ce qui contraindra et étriquera la conscience, dans un mouvement opposé à l’expansion de la force de Vie. Mais comme la force de vie ne peut être contenue, il s’en suivra des désordres psychologiques plus ou moins profonds et intenses, jusqu’à ce que le corps puisse se retrouver dans un cadre plus favorable pour lui permettre de s’apaiser, se détendre et laisser enfin la force de vie prendre toute la place en lui pour le nourrir d’Amour, de tout cet Amour qui lui a fait défaut à un moment donné sur son parcours.

Dans tous les cas, la conscience choisit un cadre selon différents critères. Soit, elle sait que par la puissance de l’Amour elle va pouvoir rétablir un trouble familial présent depuis de nombreuses générations dans une famille, ce qui fait qu’elle choisira une famille plus ou moins difficile… soit elle choisit une famille qui lui offre un cadre idyllique, juste acquérir une nouvelle aptitude, comme la compassion par exemple, apprendre à mettre une partie de sa fortune pour aider des peuples à construire, à cultiver, alors que leur lieu géographique ne le permet pas… soit elle choisit de s’incarner dans une famille aimante mais dans un corps de nouveau né dysfonctionnel, et cela afin d’éprouver l’Amour de cette famille et d’être aimé pour l’énergie d’Amour qu’elle est, au-delà de son apparence physique.

Je sais que tout cela est discutable et peut faire réagir de nombreuses personnes. Il est cependant important de comprendre que je ne cherche en rien à imposer mon point de vue, je ne fais que le partager. En ce sens, chacun est libre d’y adhérer ou non, et c’est tout à fait juste.

Sat Nam