Rêves et cauchemars… de merveilleux messagers

Que sont les rêves et les cauchemars ?
Les rêves et les cauchemars sont de merveilleux messagers qui nous indiquent ce que nous avons besoin de savoir pour poursuivre notre cheminement le plus sereinement possible tout au long de notre vie.

 

Quel est l’intérêt d’interpréter ses rêves et cauchemars ?
Ils apportent des messages sur divers aspects de notre vie en cours et sur des mémoires passées plus ou moins lointaines, de cette vie-ci ou de vies antérieures.

Certains peuvent être prémonitoires, certains servent à dénouer une situation en cours et prendre la décision la plus judicieuse, certains ont pour rôle de débloquer en nous des peurs et des émotions enfouies, suite à un traumatisme ou un choc émotionnel trop intense. À mesure que les blocages énergétiques sont libérés, les rêves et les cauchemars nous rapprochent toujours plus de notre centre de paix infinie situé dans notre cœur. Et les cauchemars disparaissent… normal du fait que les peurs sont évacuées en pleine conscience. Tout ce qui quitte l’ignorance pour devenir connaissance sort du champ de la peur.

Un message nocturne étant venu durant notre sommeil, c’est en état de plein éveil que nous allons pouvoir en saisir le sens.
Pourquoi ? Tout simplement parce que durant le sommeil, le corps peut ressentir totalement et librement les énergies, sans la moindre interférence du mental qui est alors au repos. Et en état d’éveil, on regarde en face la teneur du message.

Voilà pourquoi il est si intéressant de savoir lire un message reçu durant son sommeil, qu’il se présente sous la forme d’un rêve ou d’un cauchemar.
Rêves et cauchemars visant tous les deux à remettre des énergies en mouvement pour danser la vie plutôt que la subir.
Bien qu’un accompagnement soit nécessaire au début, il est également primordial de l’interpréter par soi-même, d’apprendre à faire la gymnastique intellectuelle et énergétique qui s’activent en soi.

 

Un brin de curiosité et du temps pour les appréhender
Dans un premier temps, bien entendu il faut y porter de l’intérêt, il faut avoir envie de s’impliquer et le prendre comme un jeu. Même si certains rêves ou cauchemars peuvent être bouleversants,

Puis accepter d’y consacrer du temps, combien ? À cette question, je réponds : « le temps nécessaire. ». En effet certains messages son rapides à comprendre alors que d’autres prennent plus de temps, parfois quelques jours. Le temps consacré à la compréhension d’un message est comme un Koan.

 

Le Koan japonais, une énigme spirituelle
Personnellement, j’adore les Koan, ce sont des énigmes spirituelles. Elles ne veulent rien dire et même sont en général complètement incompréhensibles du point de vue rationnel, par contre sur le plan de l’énergie, donc dans des fréquences vibratoires plus élevées, elles prennent tout leur sens.

Le Koan, issu du Zen japonais, est une question ou énigme absurde posée par un maître zen à un disciple, destinée à le faire progresser sur la voie de l’éveil en l’obligeant à délaisser le raisonnement et toute considération intellectuelle.

Dans la culture japonaise zen, le koan est une phrase paradoxale, destinée à nous faire réaliser les limites de notre logique. Elle semble absurde, pourtant elle va nous contraindre à une gymnastique nouvelle. Son but est de nous éveiller à une autre perception de la réalité.

Que devient le blanc de la neige quand elle fond au printemps ?” est un exemple de koan.

L’intérêt d’un Koan, c’est qu’il occupe le mental à la résolution d’une énigme, et ce qui est déroutant les premières fois c’est que la résolution se fait d’elle-même.

Ce que j’ai pu observer, c’est qu’à la toute première lecture, le mental qui veut absolument comprendre par une analyse conceptuelle, se trouve rapidement dans une impasse. Puis à mesure que passent les heures focalisées mentalement sur le Koan, l’individu étant occupé à ses activités quotidiennes, car il ne s’agit pas de rester immobile physiquement, le mental change petit à petit de vibration et commence à percevoir le côté subtil de l’énigme. Et arrive un moment où l’évidence surgit d’elle-même et l’énigme est comprise. Il n’y a rien de rationnel dans l’énigme et pourtant elle est tout à coup complètement logique.

En fait, le message nocturne est abordé comme un Koan. Et même s’il paraît complètement ahuri en première lecture, il finit par révéler son sens caché.

 

Comment se comprend un message nocturne ?
Un message nocturne se comprend dans l’énergie. Il est vain de chercher à le comprendre par la pensée ou l’analyse ou dans le concret, même s’il a une signification concrète et que la pensée et l’analyse vont aider à percevoir son sens. Pourtant il faut l’aborder par le ressenti… par le ressenti laissé dans le corps physique par les images, les sons, les sensations, les odeurs, les couleurs, les personnages, les lieux, le contexte, tout ce que le corps a perçu au plus profond de ses cellules en état de rêve ou de cauchemar. Quoique ce soit, sons, couleurs, personnages, etc… on ne s’arrête pas à la forme, en effet, la présence de telle ou telle personne n’a généralement aucune importance, le message utilisant ce qui fait partie de notre univers personnel, ce qui est stocké dans notre propre disque dur pour nous transmettre ce qu’il a à transmettre. On s’en tient donc à ressentir ce que cela fait dans notre corps physique.

Quelles sensations traversent mon corps ? Inquiétude ? Joie ? Répugnance ? Angoisse ? Excitation ? Attirance ? Tristesse ? Colère ? Etc… Est-ce confortable ? Désagréable ? Etc…

 

Des messages en provenance de la conscience
La compréhension d’un message transmis par ma conscience durant le sommeil ne se fait pas intellectuellement, mais énergétiquement. Un message nocturne, bien qu’utilisant des images, personnages, couleurs, senteurs, connues de nous-même, ne se comprend que dans l’énergie. C’est l’énergie qu’il porte qui nous indique sa teneur. Un cauchemar est toujours une peur qui s’évacue, une peur que je ne suis pas capable de gérer quand je suis réveillé et sous la dominance de mon égo. Les rêves et le cauchemars c’est la voie de ma conscience qui se rend jusqu’à moi durant mon repos parce que dans cet état de détente, mon mental ne fait pas barrage pour recevoir ses informations. Et du moment que j’entre dans la compréhension de mon message nocturne, alors je n’ai pas d’autre choix que d’y faire face et de revivre les sensations de la nuit, mais cette fois-ci en pleine conscience.

 

La sagesse amérindienne et les capteurs de rêves
Pendant plusieurs années j’ai fabriqué des capteurs de rêves. Je ne savais pas pourquoi je devais en fabriquer. Je trouvais des plumes lors de mes promenades en forêt en Allemagne et un jour j’ai demandé ce que je devais en faire, la réponse a été des capteurs de rêves.

J’ai réalisé ces objets en miniature dans un premier temps, avec des fils très fins, et des perles toutes petites. Puis je suis passée à des modèles de moyenne taille, jusqu’à des modèles de grandes tailles, puis des modèles composés. J’en ai même réalisé un de très grande taille qui m’avait été commandé.

La réalisation de ces objets m’a énormément fait grandir intérieurement. Je n’étais pas capable de les faire à la chaîne alors que pendant un moment je m’étais dit que je pourrai vivre de la vente de mes créations. J’étais capable de les faire seulement en pensant à quelqu’un ou, dans le cas des compositions, en correspondance à une symbolique précise.

C’est comme ça que j’ai réalisé une chouette, les 5 éléments entre autres, et le cercle de Métatron qui a été ma dernière réalisation d’ailleurs, comme un aboutissement, comme si j’avais reçu l’enseignement qu’il voulait me transmettre, et il était temps que je passe à autre chose, que je poursuive ma route.

Les modèles simples étaient des paires de boucles d’oreilles, des pendentifs, des suspensions plus ou moins complexes. Mais systématiquement correspondant à la personne pour qui je les réalisais. Il n’y en a pas un seul identique. Et chacun que j’ai offert a apporté à son destinataire les énergies dont il avait besoin pour s’apaiser, pour s’équilibrer énergétiquement. Mes réalisations apportaient le repos mental et physique à toutes les personnes qui ressentaient de l’agitation et dont le mental était tout le temps en plein bavardage.
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Dans la tradition amérindienne qui m’a inspirée et même dicté la marche à suivre, je dois dire que j’ai beaucoup appris, sur moi, sur mes facultés de perception des énergies de l’Univers et celles des autres, puis l’utilisation des énergies de l’Univers pour les amener jusqu’aux autres qui eux ne les captent directement comme moi et qui pourtant en ont grandement besoin, et ma faculté à réaliser l’objet exact dans les couleurs, les volumes, les matières qui correspondaient à la personne qui le recevait. Même quand je ne connaissais pas la personne pour qui il était à réaliser, sur la demande d’une tierce personne qui voulait en offrir un à un parent.

La sagesse amérindienne m’a appris que le capteur de rêve n’est autre qu’un messager de l’âme. Ce qu’un individu n’est pas capable d’écouter en journée, parce qu’il n’y prête pas attention ou parce qu’il ne l’entend pas, il le reçoit durant son sommeil.

Les messages sont seulement destinés à guider l’individu sur son chemin d’évolution, autrement dit à se défaire de tout ce qui est inconscient en lui et qui lui occasionne des souffrances inutiles, pour vivre dans la pleine conscience de son cœur.

Est considéré comme un cauchemar un message que l’individu n’a pas assez de maturité spirituelle ou énergétique pour le comprendre. Troublant fortement le sommeil de l’individu, il reste alors prisonnier des fils du capteur de rêve et aux premiers rayons du soleil, il sera dissout. Lorsque l’individu sera plus mature intérieurement, le message pourra de nouveau lui parvenir. Et à ce moment-là il sera apte à le recevoir et ce message sera vu comme un rêve.

Le rêve n’est autre qu’un message de l’âme que l’individu reçoit directement dans son sommeil sans en être perturbé au point de le rejeter. Il en ressent la profondeur et comprend l’indication bénéfique, même s’il peut être désagréable dans les sensations. En somme un rêve n’est pas forcément beau comme nous le catégorisons dans notre culture. L’individu étant apte à le recevoir, le message ne reste pas prisonnier du capteur de rêves.

 

Origine et symbolique
Dans la culture amérindienne le capteur de rêves est l’un des objets les plus importants. Il est surtout utilisé par les tribus Ojibwas, les Sioux, les Creek, les Zunis, les Tinglits, mais les tribus du sud (Apache, Cherokee, Natchez, Napochi Algonquin etc.)  et même les Hopis évoquent eux aussi des légendes concernant l’Araignée Femme.

Le capteur de rêves servait à filtrer les bons des mauvais rêves. Celui-ci laissait passer à travers les mailles les bons rêves et les songes utiles et emprisonnait dans ses mailles les cauchemars et tout ce qui pouvait perturber le dormeur et lorsque venait le jour, Grand Père Soleil détruisait toutes  les mauvaises énergies à l’aide de ses rayons. Selon la culture amérindienne le rêve est le véhicule qui permet l’échange entre les hommes et le Grand Esprit et l’expression des besoins de l’âme. Il est essentiel de satisfaire les besoins de son âme comme ceux de son corps. Le rêve permet de se libérer et d’assurer l’équilibre.

Le capteur de rêves est principalement de forme ronde mais dans certaines tribus comme chez les iroquois ils étaient en forme de goutte. Le capteur de rêves était tressé d’une toile en fibres d’ortie ou de tendons d’animal, teints ensuite en rouge à l’aide d’écorce de prunier sauvage.

 

La légende du capteur de rêves
Il y a bien longtemps, lorsque le monde était jeune, un vieux Sioux du Lakota, dirigeant Spirituel qui était sur une haute montagne, eut une vision. Dans sa vision, Iktomi, le grand professeur de sagesse, parut sous la forme d’une araignée.
Iktomi s’adressait à lui dans une langue sacrée que seuls les dirigeants spirituels du Lakota pouvaient comprendre. Pendant qu’il parlait, Iktomi l’araignée, prenait un cerceau de saule avec des plumes, de la chevelure d’un cheval et des perles et ainsi, il commençait à tournoyer et à tisser une toile.
Il parlait au saule des cycles de la vie … et de quelle manière ont commencé nos vies, comme nourrisson puis vient l’enfance et l’âge adulte, enfin, nous allons vers la vieillesse où nous devons être soignés comme des nourrissons, complétant ainsi le cycle . Mais pendant qu’il continuait à fabriquer sa toile, Iktomi dit : « Dans la vie , il y a beaucoup de forces – en bien et en mal. Si vous écoutez les forces du Bien , elles vous dirigeront dans la bonne direction. Mais si vous écoutez les forces négatives, elles vous blesseront et vous dirigeront dans la mauvaise direction ».
Il continuait : « Il y a beaucoup de forces de directions différentes qui peuvent aider ou interférer avec l’harmonie de la nature, et aussi avec le Grand Esprit et ses enseignements merveilleux ».
Il tissa sa toile de l’extérieur vers le centre. Quand Iktomi eut fini de parler, il donna au Sioux son travail et dit… « Vois, la toile est un cercle parfait mais il y a un trou dans le centre du cercle. Employez la toile pour vous aider ainsi que votre peuple à atteindre vos buts et à faire bon emploi des idées de votre peuple, rêves et visions. Si vous croyez dans le Grand Esprit, la toile attrapera vos bonnes idées et les mauvaises seront dirigées dans le trou du néant ».

Le Sioux refit le même objet qu’il avait vu dans sa vision et le donna à la tribu. Maintenant, les Sioux et les Indiens emploient le  » Dream Catcher  » comme toile de leur vie. Il est pendu au-dessus de leurs lits ou dans leur logement pour purifier rêves et visions. Les forces du Bien de leurs rêves sont capturées dans la toile de vie et de cette façon, ils pourront en profiter … et les forces du mal sont captées et éjectées par le trou dans le centre de la toile. La légende du Dream Catcher détient le Destin de l’avenir et procure protection.

 

Exemples de messages nocturnes et leurs interprétation
Apprentissage avec un ami allemand, guérisseur, durant de longs mois, tous les jours nous nous rencontrions pour que je lui conte mon rêve ou cauchemar de la nuit et lui donne mon interprétation. Par ses capacités de guérisseur, il connaissait le sens de mon message nocturne et pouvait me mettre sur la voie de son sens si j’avais du mal à le comprendre. Par cet exercice et accompagnement quotidien, j’ai fini par être complètement autonome dans la lecture de mes rêves et cauchemars, étant capable de les comprendre de plus en plus rapidement et surtout équilibrer dans le concret ce qui devait l’être dans ma vie, que ce soit sur le plan alimentaire, ou mes pensées, ou encore mes actions. Et par la suite, j’ai accompagné d’autres personnes comme je l’avais été moi-même pour comprendre leurs propres messages nocturnes.

 

Exemple de Rêve
Je suis un indien qui danse autour du feu et j’effectue la danse du feu. Je suis magnifiquement paré. Je suis incapable de m’arrêter, pris dans une transe, je ne sens plus mon corps physique, je suis la danse et je danse toute la nuit jusqu’aux premières lueurs du jour. Je suis enivré de joie.

ce message me montre la joie à l’état pur, réellement présente en moi. Bien que brimée en moi depuis toute petite, et cela me valait de ne pas savoir sourire, d’être extrêmement timide, majoritairement silencieuse et maladroite pour m’exprimer oralement lorsque cela était nécessaire, elle me montre qu’elle est là, prête à se révéler et à se déployer ; mon cœur déborde de cette énergie qui ne peut rester enfouie. Le fait de me faire ressentir combien il est bon d’être joyeux, j’ai été capable par la suite de sourire plus facilement et plus souvent, de m’exprimer plus aisément aussi, et de ne plus être timide.

 

Exemple de Cauchemar
J’entre dans une pièce par une porte qui se referme d’elle-même derrière moi, je fais face à un renfoncement comme un placard sans porte, la cavité est sombre, une voix provient de l’intérieur de cette cavité, je ne vois personne, et pourtant j’obéis à cette voix que je ne connais pas et qui en même temps m’est très familière. La voix me dit de m’avancer face à l’encadrement du placard puis de m’immobiliser. Une fois immobilisée, quelqu’un derrière moi enlève d’un geste sec, vif et rapide toute ma peau, de la tête aux pieds ! Je suis dépecée… je reste pourtant debout, je ne saigne pas, je suis simplement sans peau, je n’ai pas mal, je n’ai pas peur, je suis très sereine.

cette scène a laissé dans mon corps physique, un grand malaise et beaucoup d’inquiétude, je me sens très agitée. Au réveil, je ne veux pas y retourner, je ne veux pas revivre la scène.
Mon ami qui me guide dans la compréhension de mes rêves ne me laisse pas le choix me disant que c’est un message très important.
Je finis par aller dans le jardin quand je me sens prête, et je laisse le message revenir en moi, dans mes sensations corporelles. Je marche d’un bord à l’autre du jardin, puis après de multiples allers retours, je m’apaise et je suis capable de regarder en face la scène et de laisser mon ressenti parler. J’étais très intriguée de ne pas ressentir de douleur, ni de peur dans mon message nocturne, et au bout d’un moment j’ai réussi à dépasser la peur et l’angoisse que je ressentais en étant pleinement réveillée et consciente pour entrer dans l’état de grand calme ressenti après que ma peau ait été enlevée.
Et tout à coup, j’ai compris. Ce message m’informait de ma transformation intérieure, de mon renouvellement, du nouveau départ qui était en cours, grâce à la libération de vieilles mémoires inutiles et devenues un fardeau pour avancer. C’était une sorte de remise à neuf et à niveau, déchargée d’énergies du passé et d’un cadre trop étriqué.

 

Le rôle de l’accompagnant
L’accompagnant ne donne généralement pas la réponse, son rôle étant simplement de guider l’individu qui interprète à observer au bon endroit et regarder au-delà des apparences, à s’intérioriser dans son ressenti et découvrir par lui-même les prochaines actions qu’il aura à poser concrètement dans sa vie pour équilibrer et déployer un peu plus à chaque fois le champ magnétique de son corps physique, à mesure qu’il se libère de vieilles mémoires et que l’énergie circule toujours mieux en lui.

Sat Nam